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Salle de presse

L’Office québécois de la langue française désire rectifier certains faits

Montréal, le 1er septembre 2016. – L’Office québécois de la langue française déplore que des informations inexactes soient véhiculées au sujet d’un médecin qui a échoué à un examen de français. Bien que l’Office ne puisse normalement pas commenter les dossiers en particulier, il peut cependant rectifier les faits qui ont été rendus publics.

Les faits

Le rôle de l’Office est d’évaluer la connaissance du français appropriée à l’exercice d’une profession. Il n’a pas le pouvoir de délivrer des permis d’exercice puisque cette responsabilité incombe aux ordres professionnels. Ils délivrent un permis d’exercice si le candidat a une connaissance du français appropriée à sa profession.

Dans certains cas, la Charte de la langue française prévoit que les ordres professionnels peuvent délivrer des permis temporaires valables pour une période d’au plus un an, ces permis ne pouvant être renouvelés que trois fois.

En cas d’échec à l’examen de français de l’Office, le candidat ne reprend que la ou les parties qu’il n’a pas réussies. Une reprise est possible tous les trois mois, et ce, autant de fois que nécessaire. Ce délai est prévu dans le Règlement sur la délivrance d’attestations de connaissance de la langue officielle en vue de l’admission aux ordres professionnels et sur certains équivalents à ces attestations. Il n’est donc pas déterminé par l’Office.

Le cas particulier d’un médecin cité dans les médias

Depuis 2011, toutes les demandes de renouvellement de permis temporaire présentées par le Collège des médecins concernant ce candidat ont été autorisées par l’Office.

Dès la date de délivrance du premier permis temporaire par le Collège des médecins, le candidat a été informé qu’il devait réussir un examen de français. Il a eu la possibilité de repasser l’examen tous les trois mois. Depuis sa première tentative en 2011, il a essayé sept fois de réussir la partie « expression écrite » de l’examen, et non douze fois comme il a été rapporté. Les autres parties de l’examen, soit l’expression orale, la compréhension de l’écrit et la compréhension de l’oral, ont été réussies.

Par ailleurs, le fait de ne pas avoir satisfait au critère du nombre de mots n’a pas fait échouer le candidat puisque ce critère lui a fait perdre 5 % du total des points. La note de passage pour chacune des quatre parties de l’examen est de 60 %.

Le candidat a toujours la possibilité de consulter sur place sa copie d’examen après avoir reçu les résultats. Toutefois, l’Office ne peut lui remettre une copie de l’examen corrigé, en vertu de l’article 40 de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels, puisque l’épreuve est toujours utilisée et qu’elle sert à évaluer d’autres candidats.

À propos de l'Office québécois de la langue française

L’Office québécois de la langue française veille à ce que le français soit la langue normale et habituelle du travail, des communications, du commerce, des affaires et de l’Administration. Il enrichit la terminologie et offre des outils et des services linguistiques. Il assure le respect de la Charte de la langue française et surveille la situation linguistique du Québec.

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Source :

Julie Létourneau
Conseillère en communication
Office québécois de la langue française
Téléphone : 514 873-6567
julie.letourneau@oqlf.gouv.qc.ca

Date de la dernière mise à jour : 2022-04-26

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