27 juin 2024
L’attribution de noms de personnes pour désigner des lieux est une pratique courante. À preuve, en 2023-2024, les noms de quelque 285 personnes ont été retenus pour désigner des lieux du Québec. [+]
Pour la majorité de ces personnes, c’était la première fois que leur nom était ainsi retenu. Ce fut le cas pour des personnalités ayant une grande notoriété, comme le hockeyeur Guy Lafleur, l’auteur-compositeur-interprète Karim Ouellet, l’écrivaine Marie-Claire Blais et le philanthrope André Chagnon, qui a cofondé avec son épouse la Fondation Lucie et André Chagnon visant à prévenir la pauvreté. Ainsi, les noms Autoroute Guy-Lafleur, Parc Karim-Ouellet, Bibliothèque Marie-Claire-Blais et Centre multisports André-Chagnon rappellent depuis peu leur souvenir.
Parmi toutes les nouvelles personnes dont les noms ont fait leur première entrée dans la nomenclature toponymique officielle cette année, la plupart ont laissé leur marque dans leur communauté ou leur région, ou encore dans leur domaine d’activité. Ces femmes et ces hommes méconnus, mais ayant fait des choses hors du commun, ont souvent eu un parcours de vie inspirant. La chronique de ce mois-ci présente d’ailleurs quelques-unes de ces personnes particulièrement dignes de mention.
Pour découvrir un aviateur aux multiples talents, une militante ayant travaillé activement à l’avancement de la cause féminine et, enfin, une femme qui a perpétué une tradition familiale festive dans son village, lisez ce qui suit.
26 juin 2024
Le gouvernement du Québec a édicté le 19 juin dernier le Règlement modifiant principalement le Règlement sur la langue du commerce et des affaires. Celui-ci a été publié le 26 juin 2024 à la Gazette officielle du Québec (PDF, 291 Ko). Ce premier volet réglementaire comporte notamment les modifications traitant de l’inscription des marques de commerce sur les produits, de l’affichage public et de la publicité commerciale en lien avec les marques de commerce et les noms d’entreprises et de l’exigence de remise d’une version française d’un contrat d’adhésion. [+]
Ces obligations entreront en vigueur le 1er juin 2025, à l’exception de celles relatives aux contrats d’adhésion, qui, elles, entreront en vigueur le 11 juillet 2024, soit quinze jours après la date de la publication du règlement.
L’Office rend accessibles aux entreprises des outils dans la page Entreprises de son site Web et leur offre un accompagnement personnalisé pour les soutenir dans leur démarche de conformité.
20 juin 2024
À l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, l’Office et la Commission de toponymie vous invitent à découvrir – ou à redécouvrir – la carte interactive Éléments du patrimoine toponymique autochtone du Québec. [+]
Cette carte met en lumière plus de 200 noms de lieux qui ont été retenus par des représentants et représentantes de communautés autochtones en raison de leur valeur sur le plan culturel, soit parce qu’ils désignent des entités géographiques très importantes dans l’histoire des communautés, soit parce qu’ils revêtent une symbolique forte pour elles.
Cette année, quelque 20 noms de lieux proposés par la nation inuit ont été ajoutés à la carte, ce qui porte à 7 le nombre de peuples autochtones du Québec représentés sur la carte.
Fait intéressant : des extraits sonores enregistrés par des membres de ces communautés permettent d’entendre la prononciation de certains des toponymes.
Bonne exploration!
17 juin 2024
Populaires sur les réseaux sociaux, les mots-clics aident les internautes à trouver des publications liées à un sujet précis. Au moment de la création de mots-clics, certaines bonnes pratiques peuvent être adoptées pour favoriser leur accessibilité et leur lisibilité. [+]
Par exemple, il est conseillé de mettre une majuscule initiale à chaque mot composant le mot-clic. Les noms propres (noms de lieux, d’entreprises, de personnes, etc.) et les sigles conservent leurs majuscules habituelles.
On peut conserver les accents, les trémas ou les cédilles dans les mots qui en comportent si le réseau social en permet l’utilisation.
Sont retirés les traits d’union, les apostrophes et les espaces entre les mots, car ils empêchent la création du mot-clic. On exclut également les signes de ponctuation.
Pour connaître les détails à ce sujet, lisez l’article Intégration d’hyperliens : mots-clics, mentions et URL de la Banque de dépannage linguistique, que vous pouvez consulter dans la Vitrine linguistique.
6 juin 2024
À l’occasion des Jeux olympiques de Paris, l’Office québécois de la langue française vous présente la terminologie relative à cinq disciplines qui ont récemment été intégrées dans la programmation officielle des compétitions : l’escalade, la planche à roulettes, le surf, le vélocross et le breaking. [+]
La page Web Paris 2024 contient les termes relatifs à plus de 150 concepts associés à ces sports, comme cordée (escalade), meulage (planche à roulettes) ou encore vent de terre (surf). Entraînez-vous dès maintenant à les employer!
Consultez également la section Sports de la page Lexiques et vocabulaires, qui comprend plusieurs vocabulaires thématiques.
5 juin 2024
L’ambassadeur du Concours de créativité lexicale de l’Office québécois de la langue française, Pierre-Yves Lord, a dévoilé les trois néologismes gagnants de la 5e édition du concours. Il s’agit de :
Ces néologismes ont été intégrés dans la Vitrine linguistique et sont maintenant accessibles à des millions de personnes de partout dans le monde.
Pierre-Yves Lord s’est rendu dans les écoles pour discuter de la création des néologismes avec les élèves qui les ont proposés. Des extraits de ces rencontres peuvent être visionnés dans trois capsules vidéo amusantes.
Félicitations aux classes gagnantes, qui se sont partagé des prix totalisant plus de 5 000 $!
Le Concours de créativité lexicale sera de retour pour une 6e édition au cours de l’année scolaire 2024-2025.
Consultez le communiqué de presse.
30 août 2021
L’ordinateur et le logiciel sont des outils de travail fournis au personnel, au choix de l’employeur. [+]
Au-delà du droit reconnu des travailleurs et des travailleuses d’exercer leurs activités en français, comme le prévoit la Charte de la langue française, une entreprise employant 50 personnes ou plus doit mettre à la disposition de son personnel la version française des logiciels, que ceux-ci soient commerciaux ou qu’il s’agisse d’une application développée à l’interne. Cette mesure a pour objet d’assurer la généralisation de l’utilisation du français, notamment dans les technologies de l’information.
Si, en vertu de son droit de gérance, l’employeur permet à certains membres du personnel d’utiliser une version dans une autre langue que le français, cela ne doit toutefois pas compromettre la généralisation de l’utilisation du français dans l’entreprise.
Date de la dernière mise à jour : 2024-06-27